Euronext Le blé en recul, à la suite de Chicago
Les prix du blé étaient en léger recul, mercredi à la mi-journée, à la suite de Chicago, qui corrigeait à la baisse et faisait preuve de volatilité, à une semaine de la publication d'un rapport trimestriel très attendu du ministère américain de l'Agriculture.
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Chicago a connu mardi un net rebond, dans une journée sans annonce particulière. Seul élément susceptible de l'expliquer, un regain de compétitivité du blé par rapport au maïs « dans les formulations dans la filière alimentation du bétail, ce qui laisse envisager une hausse de la consommation dans ce secteur d'activité », a souligné le cabinet Agritel dans une note publiée mercredi. Sur le plan climatique, « les températures devraient remonter dans les jours à venir en France, permettant une reprise végétative qui se fait un peu attendre », a indiqué Agritel.
Afin de maintenir ses exportations vers les pays du Proche et du Moyen-Orient, la France doit poser des jalons avec le secteur privé, a estimé mercredi Roland Guiragossian, représentant de France Export Céréales dans la région, lors d'un webinaire organisé mercredi. « Notre situation dans cette zone est très dépendante des achats des offices publics », a souligné Roland Guiragossian, rappelant qu'en moyenne, « sur les cinq dernières années, 98% des exportations françaises sur le PMoyen-Orient se sont réalisées au travers des offices publics » d'achat, par exemple en Algérie et en Egypte.
Or, « aujourd'hui, l'orientation des états confrontés à une force croissance démographique et à la baisse de leurs recettes, notamment l'Algérie pour le pétrole, sont plutôt dans une démarche de rationalisation des subventions, voire un désengagement dans certains cas pour laisser le secteur privé jouer le rôle principal dans l'approvisionnement en blé », a indiqué le représentant de l'organisme chargé de promouvoir le blé français à l'étranger.
Vers 13h00 (12h00 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait d'un euro sur l'échéance de mai à 220 euros et de 25 centimes sur l'échéance de septembre à 196,25 euros, pour environ 12 000 lots échangés. La tonne de maïs, elle, reculait de 25 centimes sur l'échéance de juin à 216,75 euros, et à l'inverse, progressait de 50 centimes sur l'échéance d'août à 215 euros, pour environ 300 lots échangés.
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